MOSELLE. Henri François d'AGUESSEAU (1668-1751), chancelier de France. 5 lettres signées (3 à Mathieu de Montholon premier président au parlement de Metz, 1 à " Mrs les officiers du Parlement de Metz ", une au président de Tailfumyr de Cussigny). Paris 1739-1750. 13 pp. in-folio.Au sujet du " doute qui s'est formé dans le Parlement de Metz à l'occasion de l'enregistrement des provisions de M. de Fresnel second fils de M. le Président de Tailfumyr ", il conclut : " Ainsy le Parlement de Metz ayant esté créé à l'instar de celuy de Paris, il ne peut mieux faire que de se conformer à l'usage qui s'y observe, en faisant prendre place à M. de Fresnel sur le grand banc après qu'il aura presté serment, sans néanmoins que cette place, prise seulement pour la forme et pour un instant, puisse luy donner aucun rang tant que M. le Président de Tailfumyr conservera l'exercice de sa charge [] ". Certaines lettres concernent l'évêque de Metz : " J'ay fait voir à M. l'Evesque de Metz la sentence du bailliage de Vic où on luy donne des qualitez qui ont blessé les yeux du Parlement de Metz lorsque l'appel de cette sentence a esté porté par devant luy, et M. le cardinal de Fleury en a aussy parlé à ce prélat [] ". Une lettre est consacrée au fait de savoir si le président des trésoriers de France à Metz peut prendre le titre de Premier président. Une autre sur le différend qui oppose l'évêque de Metz au Parlement. Une dernière concerne l'établissement d'une " maison de force ", dont la construction doit être repoussée à cause de la guerre. " Mais, en attendant, les hôpitaux où l'on referme les mendians ont esté regardés par la plus part des tribunaux comme pouvant tenir lieu de maison de force, et je ne sçay pourquoy le Parlement de Metz n'a pas ordonné que les deux filles qu'il a condamnées pour vol, seroient renfermées pendant un temps dans l'hôpital général de Metz [] ".