Description: GRAND ET BEAU PARAVENT À DIX PANNEAUX en laque, dite "de Coromandel", à décor gravé et rehaussé de polychromie d'une scène de palais traversée par un cours d'eau et animée de personnages s'adonnant à diverses activités sous les arbres, les bordures rythmées d’une suite de médaillons et de vases emplis de fleurs, brindilles et chimères en partie basse, l'arrière orné d'un encadrement d'objets anciens et d'animaux fantastiques. (Quelques accidents et des restaurations anciennes). Chine, dynastie Qing, période Kangxi (1662-1722). A LARGE AND ATTRACTIVE TEN PANEL COROMANDEL LACQUER SCREEN, CHINA, QING DYNASTY, KANGXI PERIOD. DIM. (UN PANNEAU) CA. 240 X 46cm (94 1/2 X 18 1/8 IN.) € 8,000-12,000 NOTE Le technique de laque, dite "de Coromandel", qui est employée pour notre paravent fut formulée en Chine au milieu du XVIIesiècle. Son nom d'usage, celui de la côte orientale de l'Inde, lui a été donné par les Britanniques à la suite de l'importation de ces grands paravents, pouvant atteindre trois mètres de hauteur, à partir des ports de la côte de Coromandel aux XVIIe et XVIIIesiècles. À l'origine, ces "mobiles remparts" constituaient des présents offerts en Chine à de hauts dignitaires. Devenus articles d'exportation à partir du règne de Kangxi (1662-1722), ils connurent une vogue en Europe qui fit dire aux Goncourt que "les objets de laque sont les plus parfaits qui soient jamais sortis de la main de l’homme". Beaucoup d'entre eux étaient d'ailleurs démembrés à leur arrivée et découpés en panneaux pour orner notamment des commodes. La technique inaugure un nouveau mode de décoration. Le bois est recouvert d'un tissu fin, maintenu par un enduit de colle végétale et de schiste pulvérisé soigneusement aplani. La laque unie, presque toujours noire, parfois brune et plus rarement rouge, est ensuite posée en couches successives atteignant environ trois millimètres d'épaisseur. Le décor, cerné d'incisions au biseau et subtilement modelé en creux, est alors mis en couleurs au moyen de pigments colorés mats, verts, rouges, bleus et blancs, parfois accompagnés d'or, qui contrastent avec le brillant de la laque. Les plus beaux paravents, dont fait partie notre exemplaire, comportent de vastes scènes animées de personnages ou des paysages continus à grande échelle. Ils occupent toute la surface, à l'exception de larges bordures ornées, en général et comme ici, de symboles de bon augure ou d'objets anciens. Notes: NOTE Le technique de laque, dite "de Coromandel", qui est employée pour notre paravent fut formulée en Chine au milieu du XVIIesiècle. Son nom d'usage, celui de la côte orientale de l'Inde, lui a été donné par les Britanniques à la suite de l'importation de ces grands paravents, pouvant atteindre trois mètres de hauteur, à partir des ports de la côte de Coromandel aux XVIIe et XVIIIesiècles. À l'origine, ces "mobiles remparts" constituaient des présents offerts en Chine à de hauts dignitaires. Devenus articles d'exportation à partir du règne de Kangxi (1662-1722), ils connurent une vogue en Europe qui fit dire aux Goncourt que "les objets de laque sont les plus parfaits qui soient jamais sortis de la main de l’homme". Beaucoup d'entre eux étaient d'ailleurs démembrés à leur arrivée et découpés en panneaux pour orner notamment des commodes. La technique inaugure un nouveau mode de décoration. Le bois est recouvert d'un tissu fin, maintenu par un enduit de colle végétale et de schiste pulvérisé soigneusement aplani. La laque unie, presque toujours noire, parfois brune et plus rarement rouge, est ensuite posée en couches successives atteignant environ trois millimètres d'épaisseur. Le décor, cerné d'incisions au biseau et subtilement modelé en creux, est alors mis en couleurs au moyen de pigments colorés mats, verts, rouges, bleus et blancs, parfois accompagnés d'or, qui contrastent avec le brillant de la laque. Les plus beaux paravents, dont fait partie notre exemplaire, comportent de vastes scènes animées de personnages ou des paysages continus à grande échelle. Ils occupent toute la surface, à l'exception de larges bordures ornées, en général et comme ici, de symboles de bon augure ou d'objets anciens.